Aziliz B. Haros Admin
▲ Créature : Stryge ▲ loveshot : No heart, no love.
▲ Messages : 705
| Sujet: I'm insane, I can feel it in my bones. ▲ Aziliz Mar 20 Mai - 3:41 | |
| Aziliz Blue Haros Violent inside, beautiful and evil. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] |
▲ Haros ▲ Aziliz Bluen ▲ 75 ans ▲ Monstruosus
▲ Hétéro ▲ Célibataire ▲ Stryge ▲ Chieuse professionnelle
▲ Lorsque j'ai faim et que je passe à table, mes dents s'allonge en pics acérés, ma gueule s'agrandit, mes yeux deviennent sombre et les veines de mon corps ressortent. Sinon je peux déployer de grandes ailes de papillons quand je le souhaite, mais je suis un peu pudique de ce côté là. A terme de ma transformation, en dehors des repas s'entend, je deviens un papillon d'un bleu profond. Idéal pour attirer les petits enfants dans les bois. ▲ Je me nourris essentiellement d'enfants humains. Mais j'aime dévorer les hommes également, bien qu'ils soient moins tendre. Je n'ai jamais manger de créatures jusque là... mais qui sait, ça pourrait bientôt changer.
|
Mais qui suis-je ? Voila une question bien humaine que la brune ne s’était jamais posée. Elle savait qui elle était, elle savait ce qui la constituait et savait d’où elle venait. Aziliz portait le second prénom de sa mère, elle avait été élevé par cette dernière sans avoir la moindre idée de qui avait pu être son père –surement avait-il été dévoré par sa maman ou l’une des siennes. Elle était loin d’avoir eu une enfance douce et joyeuse comme en avait coutume les enfants humains. Non pas que cette enfance fut triste, mais elle n’avait définitivement rien de conventionnelle.
Elle naquit dans la forêt, dans la maison de sa mère et d’après cette dernière, Aziliz n’avait pas pipé mot. Loin des cris et des pleurs du nouveau né lambda, elle avait simplement ouvert ses yeux bleus et avait fixé longuement sa mère. La maison n’avait rien de luxuriant, elle était simple, surement sinistre aux yeux du monde mais elles y avaient vécu tranquillement. A deux ans Aziliz se nourrissait déjà comme sa mère, de chair et de sang humain et cinq ans elle chassait déjà avec elle. A sept ses ailes avaient commencé à prendre forme dans son dos et à onze elle maîtrisait à la perfection l’art de la transformation en un papillon aussi beau et bleu que dangereux. En soit, elle n’avait pas eu à se plaindre car sa mère l’avait élevé au lieu de la dévorer comme beaucoup de femmes de son espèce ; il n’y avait pas eut d’amour entre elle pour autant, mais elles avaient prit soin l’une de l’autre et l’instinct de protection avait tenu jusqu’au bout. Ainsi sa mère lui avait enseigné les rudiments de la vie, le quotidien et la solitude qui l’attendrait, l’art et la manière de duper et surtout le pouvoir de survivre dans un monde qui voudrait sa peau. A quinze ans alors, la brune devenue plus grande et autonome quitta à jamais sa mère pour vivre sa vie, une vie monstrueuse mais parfaite pour elle. Les stryges pouvaient avoir une vie illimitée, leur survie et leur durée de vie ne tenait qu’au fait de ne pas se faire tuer et surtout, de se nourrir autant que possible. Ainsi elles restaient jeunes et vive, une sous-alimentation pouvant les faire vieillir très rapidement. Elle était donc partie pour une très longue vie qu’elle n’avait pas l’intention de gâcher inutilement. Elle vivait, la vie l’avait faite ainsi et aussi cruelle pouvait paraître sa nature aux yeux du monde, elle s’en foutait.
Très vite, elle se sentie supérieure et elle avait de quoi, elle était capable d’ôter la vie sans se sentir coupables ; cela seul suffisait à la placer plus haut dans la chaîne alimentaire. Ainsi, les premières années se passèrent tranquillement. Elle ne s’était pas vraiment éloignée de son point d’origine, le sud de l’Italie. Elle vivait sans se soucier du lendemain, vaguer à gauche à droite et dévorer des enfants, c’était son quotidien. Aussi avec le temps elle se mit à ressentir des choses humaines ; le désir, l’envie et la sexualité prit alors place dans sa vie. Aziliz était belle, froide mais attirante. Aussi elle n’avait donc aucun problème à obtenir ce qu’elle souhaitait des hommes, allant même parfois à les dévorer. Ils n’avaient rien d’aussi exquis et revitalisant que les jeunes enfant, mais il y avait plus de contenance ; une fois de temps en temps ne lui faisait donc aucun mal.
Au bout d’une cinquantaine d’année elle se lassa de l’Italie et commença à parcourir l’Europe, ainsi elle découvrit que chaque vie qu’elle ôtait avait toujours un gout différent dans chaque pays. Ou peut-être était-ce dans sa tête… En tous les cas, très vite elle se mit à parcourir le monde. Plusieurs dizaines d’années passèrent sans qu’elle se lasse de son train de vie. Elle connaissait de longues périodes de tranquillité, et parfois les choses se passaient plus vite, aussi elle fut amenée à plusieurs reprise à devoir sauver sa peau. Mais elle s’en sortait toujours, les années et l’expérience l’avait forgé, elle se sentait forte, pleine de vie et surtout invincible.
C’était peut être à ce moment là d’ailleurs que les choses déraillèrent. Elle avait choisi de retourner en Italie, sa rencontre avec une très ancienne Stryge originaire du Canada lui avait étrangement donné envie de revoir sa mère. Elle voulait lui montrer ses talents, lui prouver qu’elle avait réussi, démontrer sa puissance. Mais elle était arrivée trop tard, coïncidence, hasard ou destin, peut importe, à quelques heures elle avait raté la possibilité de la revoir. Elle retrouva sa mère assassiné près de la maison dans laquelle elle avait grandit. Aziliz avait toujours été insensible, jamais elle n’avait cillé à la vue de la mort, du sang ou de l’horreur mais face au corps inerte et soudainement vieillit de sa mère, mutilée, elle sentait pour la première fois un sentiment de tristesse. Cet instant là dura un court instant avant que la colère ne prenne le pas. On avait tué sa mère, les odeurs lui indiquaient qu’il s’agissait de sept hommes, et la rage se fit plus forte. Hors d’elle, elle prit soin d’enterrer sa mère, une manie qu’elle avait observé chez les humains lorsqu’ils perdaient l’un des leur, après quoi elle se mit en chasse. Une chasse qui se fit longue, elle traqua la trace laissée par ces hommes répugnants qui avaient osé ôter la vie à un être vieux de quatre cent ans. Et elle les trouva ; ils étaient en nombre, plus qu’elle n’en n’avait senti, mais elle était si énervée, ses yeux devenus rouge se posaient sur chacun d’eux, ses dents s’étaient transformées comme chaque fois qu’elle se nourrissait, devenant plus longue et aiguisées. Mais la colère avait masqué la folie de ses actes, le danger dans lequel elle s’était mise. Elle en tua trois, en blessa d’autre mais très vite, trop vite, ces derniers prirent le dessus sur elle. Ils étaient forts, pas autant qu’elle mais plus nombreux et surtout armé. Elle se blessa gravement bien que sa condition lui permette de se régénérer plus rapidement au niveau des plaies et alors qu’elle manquait de se faire tuer il arriva. Elle ne vit pas grand choses, elle était à terre mais en quelques secondes le silence se fit autour d’elle et quelqu’un la souleva. Elle sentait une drôle d’odeur sur cet homme. Ca sentait le chien, ou le loup, quelque chose comme ça qu’elle était incapable de décrire. Aussi, très vite, elle se remit sur la défensive et tenta en vain d’atteindre violemment cet homme. Elle criait, elle était hors d’elle et elle voulait sa peau. S’il était là c’est qu’il avait quelque chose à voir avec ces hommes. Mais il contra chacune de ses attaques et l’immobilisa plus vite qu’elle avait été capable de le faire. A ce moment là, elle regarda Thaïs dans les yeux pour la première fois alors qu’il lui parlait ; il lui expliquait qui il était, il lui expliquait la raison de sa présence mais aussi d’où il venait. Bien qu’elle soit à nouveau retombée dans le silence, Aziliz n’arrivait pas à calmer sa colère et sa rage. Cette fois ci, elle essaya à nouveau de l’attaquer, arguant qu’elle aurait sut se débrouiller seule, qu’elle n’avait pas besoin de lui et encore moins d’être enfermée dans une ville. Elle ne voulait pas vivre comme les humains, elle était libre, il n’avait pas de droit sur elle, ni lui, ni personne d’autre. Mais Thaïs ne lui laissa pas le choix et bientôt elle se retrouva à Bornaway. Elle ne savait pas ce qu’il l’attendait ici, elle ne voulait pas se plier à des règles, elle ne voulait même pas accepter le simple fait qu’elle ne soit pas seule, que les stryges ne soient pas la seule espèce surnaturelle sur terre.
Pourtant aujourd’hui elle est là, installée par Thaïs à Bornaway. Elle ne sait pas ce qui l’attend, mais elle est prête à se battre s’il le faut. Ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’elle est aussi prête à se plier à cette ville qui lui offrira surement plus en quelques années que le restant de la terre en un siècle. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] | — PSEUDO ou PRENOM : Liliboom — AGE : 22 ans :3 — AVATAR : Mrs Perfection alias Megan le Renard. — COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? : Il semblerait que je sois à l'origine même de cette ville de fous mwahah. — RAZOWSKI OU SULLIVAN :Felicity Smoak President. — LE FORUM EST : fabuleux... ahah non sans déconner, moi je l'aime bien, mais je suis pas objective, avouons-le. — LE MOT DE LA FIN : I WON'T FAIL THIS FORUM. |
Behind the screen
|
|