Il était une fois… Indéniablement une belle formule pour débuter un conte, parsemé de magie. Cependant je me dois de vous soufflez une vérité. Toutes ces histoires ne se terminent pas aussi bien que la plupart peuvent le penser. Prenez l’exemple du petit chaperon rouge. Ha doux chaperon, beaucoup connaissent le chasseur qui vint tuer le loup. Et pourtant dans l’histoire originelle, point de sauveur tout comme dans la mienne car je suis le loup, sweetheart. Et que le loup est toujours supposer l’emporter.

Darling, je proviens d’une famille indéniablement atypique. Enfin du moins provenait. Je ne suis donc point natif d’ici. J’eux poussé mon premier cri dans une petite bourgade, le nom ? Point d’importance ceci n’est qu’une sinécure. Guère de problème jusqu’à la puberté, ha le cycle de l’humanité, cette période où les hormones vous jouent des tours. Lorsque vous êtes déjà dans la norme cela est porteur de problème, alors imaginez-vous lycaon et encore, troublé par quelques effets masculins cela achevait de m’attirer définitivement quelques ennuis. Diantre, guère autorisé à l’époque que de désirer le même genre que vous. C’est pour ceci que j’apprécie nos mœurs actuelles, très cher(e). La sexualité exacerbée durant cet âge mais pas seulement. Un appétit vorace, de chair, de viande et de sang. Un, puis deux, et la perdition du décompte néanmoins l’impossibilité de dissimulé qu’un loup se trouvait dans la place. C’est à cette époque que la belle unité familiale vola en éclat. Adieu faux semblants.

Mon « don » je le tiens de mon père, et j’en fais mesure de fierté. Ce que je suis advenu, je lui dois. Ma très chère génitrice, elle, je ne l’ai point susnommé mère une seule fois. Cette dernière n’était fière que de mon frère, simplement humain. Alors ainsi face à mes crimes, elle a hurlé au diable, crié au loup. Mon père se sacrifiait, se dénonçant à ma place, pendu haut et court alors que cette dernière quelques semaines plus tard se pendait langoureuse au bras d’un autre. Avide de douceur et de fortune, accompagné de mon ainé. J’eux compris que tout avait été joué, vile profiteuse. Ma vengeance je l’ai muri, une seule personne prenant connaissance de mes futurs méfaits. Murmurés au sein de nos draps, un compagnon acceptant ma condition. Comprenant ma haine féroce, d’avoir perdu le seul guide me considérant, parvenant à quelque peu me domestiqué de par ses caresses. J’avais mis des années à mettre en place ce plan. Je ne compris que bien plus tard que le diable revêtait de multiples apparences. Aigre ironie. Celui qui se prétendait aimant, l’étant un peu trop envers ma très chère « mère » et surtout son argent. Espion pour cette dernière. Le cœur autrefois gonflé d’amour, devint rage et aigreur. Un plan mise à nu, ce ne fut à cet instant que massacre sanglant, écrasant le palpitant de chacun d’entre eux. Barbouillé de sang, je quittais la région sans un regard en arrière.

Voyageant de contrées en contrées, profitant de la vie et de ses joies dans diverses couches, de par des jeux d’argents aussi. Profitant de mes capacités pour gonfler petit à petit mes biens. Ce fut un jour d’été que j’eux vent de cette ville. M’y présentant, on m’y enseigna comment me contrôler, être moins bestial et faire preuve de davantage de bienséance. Guère aisé, quelques difficultés, mais les saisons s’achevaient une à une. Je m’instaurais au sein d’un quartier, repérant cette boutique vide. J’en vins à la meubler. Combler ses rayonnages de livres d’un côté et de musique d’un autre parce que même dans une ville emplie de monstres, culture et musicalité on encore leur place.

Et puis au court d’une promenade, le regard attiré par cette vitrine «le « Pet shop » je tiquais d’un coup. Un nouvel arrivage avait fait son entrée et dépourvu de volonté, je me suis retrouvé à pousser cette porte et à observer les nouveaux spécimens. Certainement mu par un instinct animal, un sixième sens, mon regard se déposait sur un corps. Très bien esquissé, le vendeur s’approchait comprenant mon intérêt, un signe de la tête et je réglais sans sourciller. Après tout un domestique pourrait peut-être me satisfaire. Mais n’ayez nul espoir qui transforme la pierre de mon cœur, enfin du moins je le croyais car ne l’ai-je pas déjà dis, après tout le diable revêtit mille apparence, mais les archanges aussi.